Intervenant.es
Violeta Belhouchat, franco chilienne bilingue espagnol a un cabinet libéral, Sexologie et Résilience à Levallois-Perret. Son agenda est diversifié. Comme conseillère auprès de femmes qui ont vécu des traumas sexuels, elle informe et oriente vers les thérapies pertinentes, anime des groupes de parole et crée des ateliers centrés sur la sexualité post-traumatique. Ses formations et conférences auprès de professionnels de la santé et associations concernent 6 sujets : consentement sexuel, violences sexuelles, séquelles globales et sexuelles post-traumatiques, thérapies adaptées, anatomie clitoridienne et mutilation génitale féminine. Son travail théorique est le modèle Les Composants de la sexualité (Belhouchat 2020). Son travail pragmatique est le conseil comme coordinatrice d’intimité auprès de professionnelles du cinéma, et cours d’illustration de vulves et clitoris (Vulvae, école CESAN).
Sa collaboration en ouvrages collectifs : Combattre le cybersexisme (2019), Violences obstétricales et gynécologiques (2023) et Pour une véritable éducation à la sexualité (2023). Créations : Livret "1 illustration tous les 4 minutes" et exposition d’aquarelles Clitoris Parlons-en! pour Excision Parlons-en! (2024).
Maud Anne Bracke est professeur d’histoire européenne moderne à l’Université de Glasgow. Elle est titulaire d’un doctorat de l’EUI Florence, et a effectué des bourses de visite à Sciences Po Paris et à l’Universita’ Federico II, Naples. Elle est l’auteure de deux monographies, de deux volumes édités et de plus de vingt articles sur l’histoire du féminisme européen du XXe siècle, la traduction et l’activisme transnational, les femmes et le travail, les « années 1968 », et le communisme italien et français des années 1960. Elle a été directrice du Centre for Gender History de l’Université de Glasgow et rédactrice de la revue Gender & History, et actuellement est rédactrice du Journal of ModernEuropean History.
En 2021-3, elle a coordonné un projet financé par l’AHRC « Inventing Reproductive Rights: Sex, Bodies and Population in Europe and the world, 1945-1995 ».
Lisa Carayon est Maîtresse de conférences en droit à l’Université Sorbonne Paris Nord au sein du laboratoire Iris (UMR 8156 CNRS - 723 Inserm - EHESS – USPN)
Lisa Carayon conduit des recherches en droit de la santé, en droit des personnes et des familles ainsi qu’en droit des migrations. Elle aborde ces thèmes en étudiant en particulier les rapports de pouvoirs et de domination qui traversent l’élaboration et l’application des normes juridiques. Plus généralement, elle étudie la question de l’impact du droit sur les corps. À cet égard, elle use particulièrement des outils conceptuels du genre et de l’intersectionnalité.
Sa thèse, disponible en ligne et publiée en 2019 aux éditions IRJS, est intitulée La catégorisation des corps, études sur l’humain avant la naissance et après la mort. Elle a également contribué à de nombreux ouvrages collectifs et en particulier La loi et le genre, aux éditions CNRS, dans lequel elle propose une analyse genrée des normes juridiques encadrant la contraception et l’avortement. Responsable de la rubrique « Contraception » du Dictionnaire permanent Santé bioéthique et biotechnologie, elle co-dirige également une chronique annuelle « Droit et genre » au Recueil Dalloz. Elle participe également à la direction de la nouvelle revue semestrielle Intersections, droit et genre.
Amneris Chaparro-Martínez is an associate researcher at the Centre for Research and Gender Studies at UNAM in Mexico City. She holds a PhD in Political Theory from the University of Essex. Her research areas include contemporary feminist theory, feminist epistemology and gender studies. She has published books and articles on the concept of dignity in feminist theory, sexual harassment, the #MeToo movement, epistemic injustices, gender and epistemology, and the political use of metaphors within feminist scholarship. She is part of the executive committee and founding member of The Latin American Interdisciplinary Gender Network. In 2023 she was awarded the Rice Fellowship to participate as a Visiting Professor at Yale University.
http://personal.lse.ac.uk/coast/
Ernestina Coast is Professor of Health and International Development in the Department of International Development at the London School of Economics & Political Science. As a social scientist with training in demography and anthropology, she uses quantitative and qualitative methods in her research agenda focused on the intersections of health, gender and development with a particular focus on sexual and reproductive health. Professor Coast’s current research is focused on abortion, including: adolescent trajectories to abortion-related care, the work of abortion activists, and the relationships between abortion and well-being. Professor Coast has been Principal Investigator on 12 funded projects, published more than 70 articles, and supervised 19 PhD students to award. She currently serves on the boards of the Guttmacher Institute and the Atlantic.
Neil DATTA
Neil Datta est directeur exécutif du Forum Parlementaire Européen pour les Droits Sexuels et reproductifs depuis 2004, ayant co-fondé cette organisation en 2000 avec l’appui de la Fédération internationale pour le planning familial. L’EPF, qui rassemble plus de 30 groupes parlementaires multipartites européens, vise à promouvoir la santé et les droits sexuels et reproductifs. Avec près de 20 ans d’expérience, Neil Datta a précédemment coordonné le programme parlementaire d’IPPF en Europe et s’est investi dans la recherche sur les réseaux anti-choix, publiant un ouvrage sur le sujet.
Clélia Gasquet-Blanchard est Maîtresse de Conférences en Géographie à l’EHESP et au Laboratoire Espaces et Sociétés du CNRS à l’Université Rennes 2. Elle est aussi Directrice du Réseau régional de santé SOLIPAM Ile de France, qui participe à la prise en charge des femmes enceintes et leurs nouveau-nés en situation de grande précarité. Elle travaille au prisme de la santé périnatale et de la santé des femmes sur les inégalités de santé et les rapports de domination Nords/Suds notamment en appréhendant les effets des politiques publiques sur les trajectoires et expériences des personnes en besoin de soin mais aussi celles qui les dispensent. Par une approche en géographie critique des questions de santé, mais aussi de l’épistémologie de la géographie et de la diffusion des savoirs en sciences humaines, elle développe dans ses travaux des approches, mettant en lien travail universitaire, institutionnel et artistique dans les lieux de son exercice professionnel et citoyen.
Arlette Gautier a été maîtresse de conférences en démographie à l’Université de Paris X, chargée de recherches à l’Institut de Recherches pour le Développement puis professeure de sociologie à l’Université de Bretagne Occidentale. Elle a travaillé sur le rôle du genre dans l’esclavage antillais, les politiques familiales dans les DOM, particulièrement en Guadeloupe, les politiques de planification familiale au Mexique puis les droits civils et reproductifs ainsi que les violences de genre dans le monde. Bref, elle a étudié de façon empirique l’historicité des rapports entre femmes et hommes en tenant compte de l’imbrication des rapports sociaux et en donnant une place importante à la procréation, en menant des approches tant qualitatives que quantitatives. Elle a notamment publié avec Marie-France Labrecque, Avec une touche d’équité et de genre. Les politiques publiques de développement et de santé au Yucatan, Québec, Presses Universitaires de Laval, 2013 ; Genre et biopolitiques. L’enjeu de la liberté. Paris, l’Harmattan, 2012 ; Les sœurs de Solitude. Les femmes esclaves aux Antilles françaises, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2010 [1985].
Giovanna LAURO
Giovanna Lauro is the Deputy CEO of Equimundo. She has worked for almost two decades as a gender equality researcher and advocate. Her expertise centers on the promotion of adolescents’ sexual reproductive health and rights through gender-transformative approaches, as well as on engaging men and boys in gender-based violence prevention. Prior to joining Equimundo, Giovanna worked at the United Nations Foundation as Associate Director of the Women and Population Program, and researched harmful traditional practices amongst minority communities in several European countries at the University of Oxford, where she attained her doctorate in Political Science. Her previous degrees include a Master’s degree from the Johns Hopkins School of Advanced International Studies with a focus on Public Health, and a BA from the University of Bologna.
Laura Mamo is the Health Equity Institute Professor of Public Health. Her work lies at the intersection of medical sociology, gender and sexuality studies, and cultural studies of science, technology and medicine. Her research examines issues of knowledge and power, health and inequality, and sexuality, gender, race and social justice.
Mamo is the author of the forthcoming book, Sexualizing Cancer: HPV and the Gendered Politics of Cancer Prevention (University of Chicago Press, 2023); Queering Reproduction: Achieving Pregnancy in the Age of Technoscience (Duke University Press, 2007); co-author of Living Green: Communities that Sustain (New Society Press, 2010); and co-editor of Biomedicalization Studies: Technoscience and Transformations of Health, Illness and U.S. Biomedicine (Duke University Press, 2010).
Laura Mamo is the co-founder of The Beyond Bullying Project, a multimedia school-based queer sexuality and gender project with Jessica Fields, Jen Gilbert and Nancy Lesko.
Spécialiste du marketing social, Anna Mercier a suivi un parcours universitaire en philosophie politique et communication des institutions publiques du Celsa.
Après presque 15 ans d’expertise en marketing social sur de multiples sujets de prévention, dont le tabac et la santé sexuelle, elle dirige aujourd’hui le département santé sexuelle au sein de la direction de la prévention et de la promotion de la santé à Santé publique France. Ce département produit des données d’enquêtes sur les comportements sexuels et de prévention de la population française ; anime des dispositifs de marketing social auprès des adolescents, de la population générale et des hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes ; et finance l’activité d’associations intervenants sur le terrain auprès de populations vulnérables.
Dr Rishita Nandagiri is a Lecturer in the Department of Global Health and Social Medicine, King’s College London. Her research focuses on gender and reproductive (in)justice in the Global Souths (broadly understood). Her recent work includes a critique of medico-legal approaches to self-managed abortion, examining the impact of the COVID-19 pandemic on abortion access, and questioning how “voluntary” family planning is constructed. Rishita is a member of International Union for the Scientific Study of Population’s Scientific Panel on Abortion Research. She co-runs, with Joe Strong, the Abortion Book Club, and is one part of the collaborative writing/thinking project, Lucíta Nandarossa. Rishita has previously worked with feminist collectives and multilateral organisations, including during ICPD+20 where she co-chaired the Bali Global Youth Forum, and engaged with the ICPD+20 events and commissions.
Patrizia Quattrocchi is a Professor in cultural and medical anthropology at the University of Udine, Italy. Her research interests include reproductive health and policies, with a particular focus on the differing responses to the overmedicalisation of birth, depending on the context. She conducted ethnographic research on indigenous Lenca midwifery in Honduras (1998) and in Mayan communities in Mexico (2000–2009), out-of-hospital birth in Italy, Spain, and the Netherlands (2010–2015), and obstetric violence in Argentina (2016–2018). She was twice awarded a Marie Sklodowska Curie Grant by the European Union (7FP and Horizon2020). As a result of the second project, titled “Obstetric violence. A new goal for research, policies and human rights on childbirth”, she is the coordinator of the Platform of Obstetric Violence, and continues her research on the topic in Latin America and in Europe. A new project on obstetric violence has recently been funded by the Marie Sklodowska Curie Action programme (HORIZON-MSCA-2022-Staff Exchange, 2024-2027). As the coordinator of the project (International Platform on Obstetric Violence-IPOV-RESPECTFULCARE), Professor Quattrocchi led a large international partnership made up of 19 institutions from 6 European countries and 3 Latin American countries, and a team of 40 experts, including researchers, professors, health professionals and members of civil society organisations (https://respectfulcare.eu ). She is also the author of the study “Obstetric violence in the European Union: Situational analysis and policy recommendations”, funded by the European Commission (2024).
Marcin Smietana is a research fellow at Ca’ Foscari University of Venice and an affiliated lecturer at the University of Cambridge. He works at the intersection of the sociology and anthropology of reproduction as well as queer/LGBTQ+ studies. His research on queer kinships and LGBTQ+ families in the United Kingdom, United States and Spain has led him to research surrogacy and reproductive justice. As a result, he is currently working on gestational time assessment, abortion and childbirth care in the United Kingdom, as part of the ERC ‘PregDaT’ project at Ca’ Foscari University of Venice.
Marcin has worked as a research associate and senior research associate in the Reproductive Sociology Research Group (ReproSoc) at the University of Cambridge, a Marie Curie fellow at the University of California-Berkeley’s Department of Gender and Women’s Studies and a postdoc at Queen Mary University of London’s Remaking Fertility initiative, and he has been collaborating with the AFIN research group at the Autonomous University of Barcelona. This follows on from his PhD from the University of Barcelona, and his earlier undergraduate studies in sociology at the Jagiellonian University of Kraków in his native Poland.
Dr. Sara Yeatman is Professor of Health and Behavioral Sciences at the University of Colorado Denver. She is a social demographer and interdisciplinary researcher with training in the fields of sociology, demography, and public health. Her research expertise is in the areas of fertility and reproductive health, and her research seeks to understand the causes and consequences of the misalignment of fertility desires and behaviors. She co-created and led Tsogolo la Thanzi, a 9-wave panel study (2009-2015) of over 3,000 young adults in southern Malawi. Her current research projects examine reproductive healthcare access in the U.S. and the consequences of changes in access over time. Dr. Yeatman’s recent research has been published in Demography, Population and Development Review, Science Advances, and Health Affairs. Her research has been funded by the U.S. National Institute of Child Health and Human Development, National Science Foundation, and William and Flora Hewlitt Foundation.